à être lassé par ce que la presse appelle «la guerre des langues». Depuis la suppression du français comme deuxième langue enseignée au primaire dans les cantons de Thurgovie et de Nidwald, quantité d’élus romands se perdent en jérémiades. Du bavardage, alors que la seule vraie réponse est celle déjà donnée par quelques-uns: la suppression de l’allemand comme deuxième langue dans les écoles primaires des cantons romands.
TIENT à illustrer les jérémiades susmentionnées par cette déclaration du président du PSS Christian Levrat: «Il faut éviter que la seule chose qu’un Thurgovien et un Genevois aient en commun soit l’équipe nationale de football». On aimerait bien savoir, hormis le franc suisse, quelle autre chose un Thurgovien et un Genevois ont aujourd’hui en commun ?
FINIT presque par avoir pitié d’un autre président socialiste, en l’occurrence celui de la République française, François Hollande. Tout le monde semble être d’accord pour fustiger sa médiocrité, son insignifiance. Dernier exemple en date, l’amusante et cruelle déclaration de l’écrivain Jean d’Ormesson : «J’ai peur de mourir: la seule pensée que Hollande puisse me rendre hommage me terrifie». Il est vrai que si le vieux facho d’Ormesson arrive à tenir jusqu’en 2017, il pourrait être comblé avec un hommage rendu par Marine Le Pen.