Le smartphone finlandais se démarque par plusieurs particularités: pas de bouton physique (l'apprentissage de tous les gestes permettant de maîtriser l'écran tactile n'est pas évident), des coques amovibles intelligentes (chaque coque contient une puce NFC permettant de personnaliser automatiquement l'écran du smartphone à chaque changement de coque) et un émulateur d’applications Android (indispensable, Jolla ayant développé très peu d’Apps, son principal point faible). Au bout du compte, un smartphone déroutant au premier abord mais qui semble convaincre la plupart des premiers utilisateurs. Une chose est sûre, Jolla est le smartphone à recommander pour qui veut se singulariser tant au niveau du look que de l’utilisation.
Un développement sans limite
Longtemps réservé aux spécialistes, le logiciel libre s’est popularisé grâce à Firefox, le renard roux étant devenu aujourd’hui le navigateur internet le plus utilisé devant chrome et explorer. Autre fer de lance du logiciel libre, Ubuntu! Le système d’exploitation pour ordinateurs a fait d’énormes progrès en matière de convivialité et facilité d’utilisation. Aujourd’hui, pour qui est habitué à utiliser Windows, l’apprentissage d’Ubuntu est aisé.
Logiciel libre: l’offensive romande
L’ex-conseiller d’état vaudois François Marthaler est un fervent défenseur d’Ubuntu. Il a commencé l’an dernier à assembler des ordinateurs tournant sous Ubuntu. Sa marque, Why open computing, mise uniquement sur les logiciels libres. Cet adepte du développement durable fait le pari que la méfiance des usagers vis-à-vis des systèmes fermés (Apple, Microsoft,…) et les dernières révélations sur l’espionnage des données informatiques vont pousser de plus en plus de consommateurs à se détourner des multinationales de l’informatique.
Logiciel libre ou open source: l'âge adulte?
S'opposer au marchandage du savoir ou aux monopoles des éditeurs de software, l'idée n'est pas récente. Richard Stallman, professeur au MIT (Massachusetts Institute of Technology) a fondé le mouvement du logiciel libre en 1984 déjà. L'informaticien, bien avant l'affaire Snowden, soulignait l'importance pour les utilisateurs de maîtriser leurs outils. Le mouvement open source est plus récent. Moins idéologique, il postule que l’accès libre aux codes sources des différents softwares est synonyme de progrès technologique et de développement optimal.