CHRONIQUE • Un mois de pur bonheur pour certains et un mois interminable pour d’autres, voilà ce qui se cache derrière chaque grand rendez-vous footballistique. Il faut reconnaître que nous sommes choyés, nous fans de foot, puisque c’est une des seules compétitions, avec les JO, qui anime toutes les terrasses, les télévisions et les soirées. Vivement!
Plus que de simples matchs de foot, l’Euro permet de partager la passion, l’enthousiasme, l’émotion que suscite l’exploit sportif, cela à l’échelle d’une nation.
Pendant un mois, cette communion partagée est tellement intense qu’elle en devient contagieuse et même les non-initiés se mettent à trembler pour leur équipe nationale. Le football retrouve ainsi ses origines où la cohésion, l’énergie, l’engagement et la fierté sont les moteurs centraux. Toutes les équipes disposent de ces moteurs qui ne nécessitent aucun budget. Autrement dit, il peut se cacher un «Leicester» dans cette compétition puisque les champions d’Angleterre ont gravi les échelons du classement en jouant avec du cœur, de la joie et de la simplicité, ceci pour notre plus grand plaisir.
C’est tout le mal que je souhaite à notre équipe nationale. À la différence qu’il ne faudra pas attendre la fin des qualifications pour parier sur la Nati, nous devons jouer le rôle du 12ème homme dès le 11 juin à Lens ou derrière nos écrans. J’appelle à un soutien inconditionnel envers notre équipe nationale et si le résultat n’est pas au rendez-vous, ce n’est pas l’arbitre seul qu’il faudra blâmer…
Je vous souhaite à toutes et tous de contracter avec passion une Eurofoot aiguë!