Ancien attaquant ayant longuement évolué en NHL, Yves Sarault connaît bien la Suisse. Normal, entre 2003 et 2008, n’y a-t-il pas remporté deux titres de champion (en 2004 avec Berne et en 2007 avec Davos) tout en portant également les couleurs de Genève-Servette et de Bâle? A l’heure où il vient d’être engagé comme deuxième entraîneur- assistant du LHC, cette connaissance et son expérience de joueur sont autant d’atouts pour compléter idéalement le staff. «Pour ce poste, le fait d’avoir évolué en Suisse est un avantage indéniable, car tout le monde sait quel type de joueur j’étais.» Yves Sarault: un dur au mal, un gagneur, un compétiteur qui peut sans honte aucune évoquer un brillant parcours.
Un œil sur les attaquants
Au LHC, il a signé un contrat d’entraîneur-assistant de 2 ans, soit jusqu’au terme de la saison 2015-2016. «Mais j’ai aussi des tâches au sein du mouvement juniors Lausanne 4 clubs (Prilly, Renens, Star Lausanne et LHC ) tient-il à préciser. Pour moi, il s’agit d’un nouveau défi. En Suisse, il y a une belle ambiance et Lausanne est une ville de hockey. Ici, ce sport est un phénomène social et ça compte!»
Yves Sarault a énormément bourlingué. Ancien attaquant et buteur, il également évolué comme défenseur. Au LHC, il s’occupera principalement des attaquants. «Avant les entraînements, et pendant ceux-ci, notre travail consistera à corriger, à améliorer et à donner notre opinion sur les options de jeu. Avec Heinz Ehlers, la communication sera quotidienne et permanente.»
Un véritable pro
Outre des valeurs reconnues qui pourraient se résumer en trois mots simples: travail, sacrifice, exemplarité. Yves Sarault est reconnu pour son professionnalisme et son éthique de travail. «Pour connaître le succès, il faut être efficace et avoir une logique de fonctionnement.» Joueur, il mettait de l’intensité dans son jeu. «Physiquement, j’étais très au point. Je jouais des deux côtés. Je patinais tout le temps.»
Ça tombe bien: les hommes de Heinz Ehlers sont comme lui. «L’objectif, c’est clairement de participer aux play-off. D’aller le plus loin possible.» Avec toujours des hockeyeurs du Nord comme étrangers (Suède et Finlande), - ils ont la mentalité d’Yves Sarault -, ça va donc valser joyeusement au LHC. «C’est le genre de joueurs que j’aime», lâche le Canadien qui a hâte que le championnat reprenne. Ce sera le 12 septembre, à Bienne.