Candidatures 2.0

Pas besoin de les chercher! Depuis quelques semaines, ils sont partout. Sur les affiches, à chaque coin de rue, sur les prospectus qui encombrent vos boîtes aux lettres, derrière le petit écran ou, plus prosaïquement, solidement campés derrière le stand représentant leur couleur à l’heure du marché. Les candidats au Parlement fédéral, sortants ou nouveaux venus dans l’arène politique, sont omniprésents dans nos vies.

Et pendant deux semaines encore puisqu’il nous faut attendre le 18 octobre pour connaître le nom de ceux qui, parmi les quelque 300 qui se présentent dans le canton de Vaud, iront siéger à Berne ces quatre prochaines années. Cette agitation pré-électorale est une constante de la vie politique. Se montrer, serrer des mains, argumenter, convaincre: la méthode est vieille comme le monde et semble être, pour beaucoup d’entre eux, l’unique voie qui permettra de récolter un maximum de suffrages. Pourtant, à l’heure du web et des réseaux sociaux, voilà un constat plutôt surprenant. Alors que la plupart des politiciens des pays voisins ont investi ces moyens de communication de masse, l’univers numérique semble, en Suisse, échapper a une majorité de candidats qui en sont pour beaucoup totalement absents. Ils oublient au passage que faire passer des messages par ce biais permet de toucher un public très large, souvent jeune, pas politisé et qu’en termes de citoyenneté, ils ont tout simplement tort de négliger.

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