La conseillère aux Etats vaudoise socialiste est une fervente utilisatrice des transports publics. Quoi de plus naturel donc que de nous donner rendez-vous sur la petite terrasse du Kiosque Saint-François, au cœur du plus grand carrefour de bus de la ville? Manque de chance, c’était un jour de grosse pluie. C’est donc à l’abri du plus petit des monuments historiques lausannois que nous sommes allés déguster un délicieux café.
Vous venez souvent ici ?
Oui, c’est un endroit que j’aime beaucoup. Quand je suis arrivée à Lausanne depuis la Gruyère, cette place Saint-François symbolisait la métropole. J’avais l’impression que tous ces bus pouvaient me mener jusqu’au bout du monde. Et puis ce petit Kiosque historique a magnifiquement été rénové. Le patron que je connais bien a tout fait pour servir des produits de qualité. A midi, il m’arrive souvent de m’y arrêter pour manger une salade ou une soupe artisanale.
Avant de retourner au Parlement, vous avez des vacances prévues?
Nous partons en Grèce comme chaque année. Le climat, le rythme des journées, les paysages nous conviennent parfaitement et nous trouvons toujours de nouveaux lieux à découvrir. De plus, les sites historiques sont vraiment peu fréquentés. On peut se retrouver presque seul en fin de journée au Théâtre d’Epidaure, dans la cité de Mycènes ou à Corinthe. Et puis, c’est une destination encore authentique et préservée de la standardisation du tourisme.
Votre mari Grégoire Junod est le municipal lausannois en charge du logement et de la sécurité. Vous devez tous deux être très sollicités durant vos vacances, vous arrivez vraiment à décrocher?
Un peu. On emporte tous les deux nos téléphones portables, mais on fait de notre mieux pour respecter notre unique sevrage politique annuel. Personnellement, je ne consulte mon téléphone que le soir et je ne réagis que si quelque chose d’extrêmement important est arrivé. Je me consacre au maximum à mes filles et à mon mari.