Grosses pressions sur notre démocratie

Ce qui distingue notre nation d’autres pays dits démocratiques, c’est l’initiative: l’outil politique au service du peuple! Aujourd’hui, la méfiance persistante du politique envers le citoyen, conduit de nombreux élus fédéraux à tailler dans nos droits populaires.

C’est suite à l’acceptation des initiatives sur le renvoi des criminels étrangers, l’interdiction des minarets ou encore la limitation de l’immigration de masse qu’une majorité d’élus fédéraux ont imaginé restreindre notre droit d’initiative. Durant de longs mois, on nous a servi le respect du droit international ainsi que la convention des droits de l’homme pour ne pas donner suite aux dernières initiatives soutenues par le peuple. Aujourd’hui les adversaires de notre démocratie directe recherchent par voies détournées des artifices pour ne pas appliquer la volonté du peuple. L’UDC est aujourd’hui bien seule à se battre à juste titre contre de nombreux europhiles pour que notre pays ne s’agenouille plus devant le pouvoir et les juges étrangers.

Cette situation pousse les défenseurs de nos droits démocratiques qui me comptent dans leurs rangs, à réfléchir au lancement d’une initiative donnant la priorité au droit suisse par rapport au droit étranger. Cet engagement est nécessaire pour lutter contre la volonté de l’UE d’exiger le «rattachement institutionnel» de la Suisse au droit de ses voisins.

Réduire nos droits démocratiques, c’est accepter une perte de souveraineté et abandonner une partie de notre indépendance. C’est aussi diminuer notre degré d’autodétermination et les bases d’une adhésion insidieuse à l’UE. Ne nous laissons pas berner par celles et ceux qui veulent supprimer les outils de notre démocratie directe par une limitation des initiatives populaires car ils partagent le secret espoir de rendre le système politique de la Suisse compatible avec l’UE!