Les nouvelles smart mues par l’électricité se dévoilaient à Toulouse. Pourquoi cette ville? Elle est ensoleillée, de taille moyenne, les rues et les routes sont étroites, toutes les conditions réunies pour une prise en main complète. L’année dernière, sur le plan global, a été la meilleure pour smart, avec une hausse de 21% pour un total de 145’000 exemplaires.
La ville pour territoire
Qui n’a jamais pris son volant ne sait pas qu’une smart a un atout précieux: un rayon de braquage si court qu’on dirait qu’elle vire sur place. La plus agile est évidemment la fortwo à deux sièges. Les jours où le temps n’est pas compté, la touche «eco» amortit les mouvements sur l’accélérateur, les autres, on s’en passe et on s’amuse de faire des démarrages fulgurants. Sur les petites routes, il faut vraiment chercher les limites pour constater que, sur la quatre places, le train avant flotte un peu quand on roule fort. Ce qui ne vient à l’esprit que des journalistes devant rendre compte des qualités d’une voiture.
Question incontournable aux dirigeants de smart: l’autonomie. De 160 km pour la fortwo, cinq de moins pour la forfour. Trop peu? Les études menées par la marque montrent que la moyenne des déplacements quotidiens est de 40 km. La recharge à 80% ne prend que 45 minutes sur un chargeur rapide. De plus, une application permet de tout surveiller sur son précieux téléphone portable, de programmer l’heure du départ, de préchauffer l’habitacle, etc.
Prévue pour l’autopartage
La mobilité électrique n’est pas subventionnée en Suisse. Quelques cantons font un effort en abaissant la taxe sur les véhicules. Solution parfaite pour l’autopartage, la smart peut même être équipée pour un partage privé: le propriétaire décide qui peut l’utiliser, une application se charge de tout. Et Amazon peut venir livrer vos achats directement dans son coffre.