Pour un changement, c’est un changement. Adieu Laguna, Talisman te remplace avantageusement. La ligne cesse de chercher la rupture et s’inscrit dans une sorte de classicisme qui a tant fait pour assurer le succès des concurrentes allemandes.
Adieu réflexes passés: choisir la forme du break ne revient plus à renoncer au plaisir de conduire. Sur cette Talisman, le secret s’appelle 4Control. Une option avec la catégorie Intens, de série sur Initiale Paris. Les roues arrière directrices assurent un comportement à la fois précis et très performant dans les courbes rapides. De plus, la personnalisation atteint un degré poussé. Un exemple: le diesel n’a pas besoin d’être mis sur «Sport» pour révéler son dynamisme, par contre la direction plus directe le mérite, alors que «Confort» pour les suspensions joue la souplesse. Ajoutez les sièges comportant une fonction de massage et vous comprendrez que le terme de grande routière convient parfaitement à cette Talisman Grandtour. Les indications s’affichant sur un petit écran escamotable juste en face du regard évitent la distraction.
Faible consommation
Les questions pratiques ont été traitées avec intelligence, comme la modularité du coffre, dont le plancher cache un espace généreux. Le cuir cousu est une option de grande qualité. Le moteur diesel, sur longs trajets, se contente de moins de 6l/100 km, la boîte auto à double embrayage mérite une mention.
Seul bémol incompréhensible: le navigateur au tempérament schizoïde, s’obstinant à nous diriger vers une route barrée pour cause de travaux… qu’il nous signalait par ailleurs parfaitement.