Aussi vrai qu’on ne change pas une équipe qui gagne, on ne touche que prudemment à une voiture devenue icône.
La Fiat 500 avait besoin d’un coup de renouveau. En accolant la lettre S à son nom, tant pour la berline que pour le cabriolet, le constructeur italien annonce la couleur.
Signes extérieurs de tempérament
La plus sportive des 500 S cache le moteur TwinAir de 105 ch. La boîte à 6 rapports demande à être généreusement sollicitée pour en tirer parti. Le dynamisme révèle alors les qualités du châssis, imperturbable, tandis que les sourcils se froncent en voyant la consommation frôler les 7l/100 km.
Un chiffre qui fond comme neige au soleil si l’on suit la petite flèche du tableau de bord indiquant à quel moment changer de vitesse. En obéissant, certes on roule feutré, très feutré, mais on approche des «moins de 5l» affichés officiellement.
La carrosserie est fidèle à la silhouette mythique bien connue. Elle possède quelques signes distinctifs comme des phares antibrouillard avant intégrés au bouclier, des jantes spécifiques et un petit spoiler de toit. Elle conserve ses feux arrière en forme de U inversé, jolis à voir à la nuit tombée.
À l’intérieur, le grand écran tactile U-Connect Live commande à peu près tout. Il est très aisé de connecter un smartphone et d’utiliser ses fonctionnalités. En appuyant sur le bouton de voix au volant, le logiciel Siri répond pour obéir à vos ordres.
Il intègre le système de navigation TomTom. Les haut-parleurs sont labellisés «beat», du nom de «Beats by Dr Dre», la compagnie spécialisée dans la sono acquise par Apple.