À prendre avec des pincettes

Ne leur dites pas qu’ils n’avaient pas vu venir la crise, ils vous certifieront le contraire: les économistes n’aiment pas être pris en défaut. Pourtant, ils se trompent souvent dans leurs prévisions. Pourquoi? Parce que leur exercice relève d’un savant dosage entre théorie économique, analyse en temps réel et... anticipation de l’avenir proche. Il est donc forcément périlleux. Pour preuve, cet exemple de proximité: l’année 2016 qui vient de s’achever dans le canton de Vaud a été bien meilleure que prévu avec une croissance du PIB de 1,5%.

Il faut donc prendre avec des pincettes ce que les économistes nous annoncent pour l’année à venir. Soit, pour ce même canton, une hausse du PIB de 1,9% cette fois! Perspective plutôt réjouissante, mais... Car il y a un mais: la votation du mois de février sur la réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III) qui, disent-ils, mettrait en danger le tissu économique si elle était refusée. Un facteur qui pourrait donc une nouvelle fois modifier des prévisions par nature aléatoires

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