Un paradis pour chevaux à Jorat-Menthue

  • Benoît et Joanne Jaccaud sur leur terrain à Montaubion-Chardonney (Jorat-Menthue) où le paddock paradise est déjà prêt à accueillir six chevaux. MIISSON

    Benoît et Joanne Jaccaud sur leur terrain à Montaubion-Chardonney (Jorat-Menthue) où le paddock paradise est déjà prêt à accueillir six chevaux. MIISSON

JORAT-MENTHUE • À Montaubion-Chardonney, Joanne et Benoît Jaccaud préparent l’ouverture d’un paddock paradise, un concept de stabulation libre pour chevaux. «Cette idée s’inscrit dans une logique de retour aux sources que nous avons initiée en venant habiter ici, dans la maison de mes parents, il y deux ans», explique Benoît Jaccaud, enseignant à l’école d’agriculture de Moudon. Ce «retour aux sources», lui et sa femme l’ont vécu premièrement en venant vivre à la campagne, puis en cultivant eux-mêmes une majorité de leurs aliments. Passionné de chevaux depuis son plus jeune âge, Benoît souhaite aujourd’hui, avec Joanne, proposer un «paddock paradise», une pension pour chevaux à l’état naturel, sur sa propriété.

Mais en quoi consiste ce concept importé des Etats-Unis, qui prend de l’ampleur chez nous? «Le concept est inspiré de la vie d’un cheval en liberté. Il s’agit d’encourager l’animal à se déplacer au maximum, pour aller par exemple chercher à boire, à manger, ou pour se reposer.» Un retour à l’état le plus naturel possible pour les bêtes qui ne doivent pas être ferrées. Le paddock paradise repose donc sur trois grands principes: le mouvement, l’alimentation et la vie sociale.

Si le couple s’est lancé dans ce projet, c’est suite à un véritable coup de cœur après la visite du paddock paradise de Moiry, dans la région de Morges. Si Joanne n’a jamais possédé de cheval, contrairement à Benoît, elle n’en reste pas moins une passionnée des animaux, qu’elle prend beaucoup de plaisir à peindre, comme le démontrent les nombreux tableaux qui ornent les murs de leur grande maison. Idéalement, Joanne et Benoît planifient d’ouvrir leur paddock au début du mois d’avril. Mais selon les demandes et les disponibilités des intéressés, ce délai peut tout à fait changer, car il est important pour eux que les chevaux soient tous introduits dans le paddock en même temps, pour faciliter leur intégration. Les Jaccaud proposeront six places de pension et les bêtes pourront se déplacer sur une surface totale de 18’000m². Mettre son cheval en pension dans le paddock de Joanne et Benoît coûte 550 francs par mois. Ce coût comprend la surveillance quotidienne des animaux, le foin à volonté et le nettoyage des bêtes.

Plus d’infos : retourauxsources.ch