Des aménagements qui suscitent la grogne

  • L’absence de marquage au bas du chemin de Vuichardaz serait dangereux pour les piétons.dr

    L’absence de marquage au bas du chemin de Vuichardaz serait dangereux pour les piétons.dr

  • Jacques Virchaux estime que le rétrécissement opéré en face du n°8 de la rue de Lausanne est également dangereux pour les piétons. dr

    Jacques Virchaux estime que le rétrécissement opéré en face du n°8 de la rue de Lausanne est également dangereux pour les piétons. dr

BUSSIGNY • Les aménage- ments réalisés à la rue de Lausanne provoquent la colère d’un citoyen. Pas satisfait des réponses reçues de la part de la Municipalité, il lance une pétition.
C’est une histoire qui dure un peu trop aux yeux de Jacques Virchaux, habitant de la commune de Bussigny. Une histoire qui a commencé le 30 septembre dernier par l’envoi d’une lettre à sa Municipalité suite aux travaux d’aménagements  de la chaussée effectués à la rue de Lausanne. Jacques Virchaux s’étonne qu’à la fin de ceux-ci, il n’y ait eu «aucune consultation, ni même information faite aux riverains», alors qu’un certain nombre d’entre eux ont été réalisés alors que le gros des travaux était déjà terminé, soit fin juin dernier. «Seule une mise à l’enquête très lacunaire dans la Feuille d’Avis a été faite, souligne-t-il. Elle ne mentionne notamment pas les suppressions, les créations et modifications des cases de stationnement, comme cela se fait généralement dans d’autres communes.»

Des problèmes sécuritaires
Et pour lui, c’est bien là que la bât blesse. À ses yeux, ces nouveaux aménagements posent des problèmes sécuritaires qui se doivent d’être corrigés rapidement. À savoir, notamment, la suppression de deux gendarmes couchés qui ralentissaient le trafic à environ 40 km/h; l’absence de marquage d’angle spécifique au bas du chemin de Vuichardaz qui autorise les véhicules qui l’empruntent depuis l’est à couper le passage piétonnier; le rétrécissement devant le même chemin de Vuichardaz qui autorise désormais aux véhicules venant de l’est de rouler à une vitesse de 50 km/h; ou encore, en face du n°8 de la rue de Lausanne, le «petit» rétrécissement pour le passage piétions qui est «dangereux pour les cyclistes et représente un danger pour les piétons côté sud, les voitures n’hésitant pas à mordre sur le trottoir virtuel pour se croiser.»

Une réponse insuffisante
En date du 12 octobre, la  syndique Claudine Wyssa lui répond que, souhaitant réduire la vitesse à la rue de Lausanne, la Commune a mandaté un bureau spécialisé afin d’établir un projet d’aménagement des surfaces et que celui-ci a été soumis à la Police de l’Ouest lausannoise. Elle ajoute: «S’agissant d’un projet communal de minime importance, il n’y pas eu de consultation auprès du canton, ni  auprès de la population.» Des propos qui font bondir Jacques Virchaux qui se fend d’une nouvelle missive en date du 20 octobre dans laquelle il demande des réponses «plus précises» à ces questions. «Les aménagements effectués ne ralentissent pas le trafic et sont dangereux à plusieurs endroits», explique-t-il. «Avec un tel potentiel accidentogène, on ne peut donc les considérer comme de minime importance».
Avant de conclure: «En tant que citoyen responsable, j’ai aussi comme but la sécurité des piétons, que je suis presque chaque jour à la rue de Lausanne, et  je m’inquiète de la légèreté de vos actes ». Sans attendre une nouvelle réponse de la Municipalité et afin, dit-il, de se faire vraiment entendre, il vient de lancer une pétition