L'eau potable de Lausanne est d'excellente qualité

ANALYSES - Sur les 3'958 échantillons prélevés avant traitement et les 2'869 échantillons d'eau potable analysés en 2023, seules 12 non-conformités mineures ont été détectées.

«Nous ne faisons aucune concession sur la qualité de l'eau», déclare Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de l'eau. Sur les 3'958 échantillons prélevés avant traitement et les 2'869 échantillons d'eau potable analysés, seules 12 non-conformités mineures ont été détectées, lesquelles n'ont présenté aucun risque pour la santé publique.

Le maintien d'une eau d'excellente qualité repose sur une surveillance rigoureuse de l'ensemble du système d’approvisionnement en eaux potable. Avec 4 stations de traitement, plus de 80 captages en service, 20 réservoirs et plus de 900 kilomètres de conduites, le Service de l'eau veille à la qualité de l’eau à chaque étape, afin de détecter toute anomalie potentielle et d'y remédier rapidement. Chaque année, plus de 10 kilomètres de conduites sont renouvelés pour assurer la pérennité et la fiabilité du réseau, garantissant ainsi une distribution continue d'une eau de très bonne qualité.

Maintenance poursuivie

Parallèlement à la maintenance du réseau de distribution, le Service de l'eau et la société lausannoise Epura SA poursuivent leurs efforts pour moderniser et mettre en service les nouvelles infrastructures de traitement des eaux usées. Construite en 1964, l'ancienne station d'épuration des eaux usées de Vidy (STEP) ne répondait plus aux normes en vigueur et ses installations étaient en fin de vie. En 2023, les travaux de prétraitement et de traitement primaire de la nouvelle Station d'épuration ont été menés à bien, marquant une étape cruciale dans l'amélioration de l'efficacité du système de traitement des eaux usées de Lausanne.

Ces améliorations permettront de garantir une meilleure qualité de l'eau rejetée dans l'environnement, contribuant ainsi à la préservation de nos ressources naturelles. «Gérer l'eau nécessite d'anticiper afin de maintenir un système robuste», conclut Sébastien Apothéloz, chef du Service de l'eau.