THEATRE • Macbeth, cousin et fidèle chef des armées de Duncan, roi d’Ecosse, s’illustre par son courage, sa persévérance et sa loyauté, en menant son armée à la victoire lors d’une bataille qui oppose la Norvège à l’Ecosse.
La prophétie de trois sorcières lui revient à l’esprit et son désir d’être couronné devient obsessionnel. Son ambition prend le dessus aux dépens de son allégeance et, poussé par sa femme avide de pouvoir, Lady Macbeth, il commet le premier crime d’une longue série, sombrant alors inéluctablement dans la folie. Transposé dans l’environnement aseptisé et glaçant d’une chambre d’hôtel des années 50, accessible uniquement par ascenseur, cette proposition oppressante de huis clos accentue la claustration, le conflit intérieur et le développement de la pensée de Macbeth. On ne dérogera à aucune tradition shakespearienne: meurtre, trahison et folie !
Avec MacBeth, Valentin Rossier revient à ses premières amours en présentant «la pièce écossaise», celle dont on ne doit pas prononcer le nom dans un théâtre, avec sept comédiens suisses et belges.
«MacBeth», à la Grange de Dorigny, du 21 au 29 octobre. Rens. http://wp.unil.ch/grangededorigny