Bonne année et cætera

Voici donc revenu le temps des vœux. Notre chroniqueur Nasrat Latif vous prie de recevoir, quelques considérations pour cette nouvelle année après un millésime 2022 marqué par une pandémie qui n’en finit (toujours) pas, une guerre en Europe qui se poursuit et une crise économique dont tous les effets ne se sont pas encore fait ressentir.

Permettez-moi de commencer par le plus important: la santé. Je vous souhaite de ne pas tomber malade d’un nouveau variant, ni d’une simple grippe. Les coûts de la santé grimpent déjà assez sans que vous ne vous en mêliez. Prenez un Dafalgan.

La richesse ensuite. Vu le contexte, je ne peux décemment pas vous la souhaiter. Au mieux, je vous encourage à ne pas (trop) perdre de votre pouvoir d’achat, ne serait-ce que pour contribuer à la timide croissance qui s’annonce. Ah! Tant qu’on y est, cessez de vous plaindre et regardez autour de vous: on s’en sort tellement mieux qu’ailleurs! Quant au bonheur, mieux vaudrait se contenter des petites joies du quotidien. Comme le risque de pénurie d’énergie qui s’éloigne à mesure qu’avance cet hiver clément. Bref, je vous souhaite que cette année qui débute, à défaut d’être meilleure, ne soit pas pire que la précédente… Je me sens quand même dans l’obligation de conclure sur une note positive: d’éminents économistes nous l’assurent, 2024 sera l’année du renouveau!