Au cinéma, Uglydolls, un film d’animation mou et moche comme ses petits héros.

Pour notre chroniqueur Thomas Lécuyer, Uglydolls,  est une abomination narrative et visuelle qui peine à faire sourire, et qui ressemble plus à une publicité pour jouets merdiques qu’à un film d’animation digne de ce nom. Les enfants, tant pis pour vous!

Uglydolls
Il existe un pays où les jouets moches sont rejetés, une sorte de ghetto pour toutes les plastiqueries au design raté et aux défauts de fabrication qui les empêchent de devenir les jouets préférés des enfants. Ce pays, c’est Uglyville, et ici, les défauts sont transformés en qualités, et les différences font de vous un être unique de grande valeur! Oui! Cette fable maladroite américano-chinoise, co-produite par Alibaba (l’Amazon chinois), est une abomination narrative et visuelle qui peine à faire sourire, et qui ressemble plus à une publicité pour jouets merdiques qu’à un film d’animation digne de ce nom. Et oui, parce que les Uglydolls, ces petites poupées multicolores molles et moches, existent bel et bien, elles ont été inventées en 2001 et le film est clairement un looooong spot publicitaire pour ces petits jouets. Marchant sans élégance sur les traces de Toy Story et autre Lego Movie, UglyDolls espère tirer son épingle du jeu et pousser les bambins à tanner leurs parents pour passer à la caisse, sauf que comme il est totalement raté, il ne donne absolument pas envie. Un film d’animation mou et moche comme ses petits héros.