Les baronnes
Le casting, avec à sa tête un incroyable trio féminin, était plein de belles promesses, pensez donc: la toujours drôle et pétaradante Melissa McCarthy, la formidable Elizabeth Moss, notamment inoubliable dans les séries «Mad Men», «Top of the Lake» et «La Servante Ecarlate», et l’étoile montante Tiffany Haddish. Le script, adaptation d’un comic américain qui raconte comment trois épouses de gangsters finissent par contrôler le quartier chaud de Hell’s Kitchen à New York une fois leurs maris envoyés en prison, était plutôt prometteur lui aussi. Hélas, la réalisation maladroite et peu inspirée d’Andrea Berloff, qui signe ici son premier long métrage, gâche ce double potentiel, et on se retrouve face à une série B peu inspirée, qui manque cruellement de souffle et de style. Sur quasiment le même sujet, préférez mille fois le formidable «Les Veuves», sorti l’année dernière, et riche de toutes les qualités qui font cruellement défaut ici.
Sortie cinéma: Les baronnes, un parfum de série B peu inspirée
Une réalisation maladroite et peu inspirée qui manque de souffle et de style. Notre chroniqueur Thomas Lécuyer vous explique pourquoi Les baronnes est franchement raté!