Connaissait depuis longtemps «la gauche caviar», mais découvre qu'il existe aussi «l'écologie propriétaire». En effet, une Cour civile a débouté récemment l'élue Verte et co-présidente du parti suisse Adèle Thorens qui, très remontée, voulait bloquer deux projets de construction d'habitations à Lausanne, ceci au prétexte que lesdites habitations provoqueraient de l'ombre sur les panneaux solaires de sa villa! Pour le moins pingre, celle-ci redoutait une perte d'énergie annuelle de 10%!Voilà une nouvelle conception des économies d'énergie: s'arranger pour que le soleil ne brille pas pour tout le monde.
Relève, à une époque où il vaut mieux être maçon (pas franc, entendons-nous bien) que financier, cette petite phrase du président de l'Association suisse des banquiers (à les entendre, bientôt une association à but non-lucratif) Patrick Odier: «La place financière suisse n'a pas besoin de l'évasion fiscale pour se développer». Si c'est le cas, on ne voit pas en quoi l'échange automatique d'informations peut constituer un problème?
Se demande s'il ne va pas falloir bientôt se cotiser pour sauver le Parti Libéral-Radical, fruit, comme son nom l'indique, d'une fusion entre libéraux et radicaux. Défenseurs des précités au paragraphe précédent, les malheureux se font éjecter de partout! Pour preuves, les récentes élections cantonales valaisannes et celles du canton de Neuchâtel le week-end dernier. Comme quoi, à l'instar de celles des entreprises, les fusions politiques font disparaître passablement d'emplois!