Cannabis: NON à toute dépénalisation

  • François Brélaz, candidat libéral-conservateur au Grand Conseil, Cheseaux-sur-Lausanne DR

    François Brélaz, candidat libéral-conservateur au Grand Conseil, Cheseaux-sur-Lausanne DR

C’est une nouvelle publiée le 25 janvier dans 24 heures: Fumer du cannabis engendrerait un risque accru de schizophrénie, selon une étude génétique en partie conduite au CHUV et menée sur 32’000 personnes. Les études récoltées depuis plus de 40 ans laissaient déjà supposer une association entre cannabis et schizophrénie, mais aucune étude n’avait jusqu’à présent permis de déterminer précisément si la plante était directement responsable de la maladie.

La consommation de cannabis entraîne des troubles de la vue, de l’attention, de la mémoire et des fonctions exécutives. Du reste, il ne se passe pas de semaine sans que les médias évoquent des accidents de circulation causés par des conducteurs circulant sous l’influence du cannabis ou d’autres drogues.

Dans certains états qui ont libéralisé la vente du cannabis, le marché noir connaît un boom sans précédent: l’herbe est meilleur marché et souvent plus forte que dans les officines possédant une licence car le marché officiel paie des taxes alors qu’il n’y en a pas sur le marché parallèle.

En septembre 2016, le Conseil communal de Lausanne a donné son feu vert afin que la ville rejoigne le groupe formé par les grandes villes de Suisse qui souhaitent tester la consommation légale de cannabis au travers de différents projets.

Mais, depuis quelques semaines, il y a une nouvelle donne: l’apparition du «cannabis légal», avec moins de 1% de THC. Toutefois son coût est dissuasif: pour certaines variétés, 50 francs les 4 grammes, soit 12’500 francs le kilo!

Nul ne sait ce qui va se passer dans un proche avenir; néanmoins, s’il existe un cannabis à moins de 1% en teneur en THC, il n’y a aucune raison de tolérer des variétés plus fortes avec les effets secondaires que cela provoque.