Plongée scolaire dans le monde médiatique

CUGY • La semaine dernière, les 77 élèves des cinq classes de 10ème du collège secondaire La Combe de Cugy ont vécu cinq jours d’immersion médiatique.

Jeudi matin 11 février, ils se sont rassemblés pour leur plénière quotidienne. Cette semaine très spéciale touche à sa fin et cela se ressent dans l’ambiance agitée qui règne. Le but de cette rencontre matinale: faire le bilan du jour précédent et rappeler les échéances à tenir durant les prochaines heures.

Dernière ligne droite

Aujourd’hui, il est temps pour les élèves de finaliser ce sur quoi ils travaillent depuis trois jours. Vendredi sera consacré à la mise en ligne. Certains viennent faire signer leur autorisation de sortie pour aller interroger les élèves des autres collèges de l’établissement (Froideville, Morrens, Bretigny-sur-Morrens) et effectuer les derniers interviews. D’autres filment leurs ultimes séquences et montent leurs vidéos. Pour réaliser tout ceci, les élèves ont à leur disposition du matériel audiovisuel leur permettant de filmer, prendre des photos et enregistrer du son.

Pour traiter leurs sujets, prédéfinis par les professeurs, les élèves ont interrogé leurs professeurs, camarades de classes, des enfants de primaire ainsi que des passants lambda. «C’était pas facile parce que beaucoup nous disaient désolés on a pas le temps», explique Lara.

Tous les articles prennent place dans le cadre d’un thème défini: le bien-être. Ce sujet a été choisi indépendamment de celui proposé par la Semaine des médias, qui aura lieu du 7 au 11 mars.

La rédaction tant rédoutée

Maintenant qu’ils arrivent au bout de la semaine, il faut rédiger. «C’est dur parce qu’il faut approfondir, et il y a trop de choses à mettre ensemble», remarque Chloé. «Et c’est moins amusant que la vidéo», complète Roméo. «Cela leur demande effectivement un effort d’aller en profondeur sur leur sujet. Mais c’est une manière de vivre l’école autrement et de les responsabiliser. Et nous sommes très contents de la manière dont ils s’impliquent», se réjouit Virginie Dorthe, l’une des initiatrices du projet.

Les élèves aussi semblent satisfaits, à l’image de Steve: «Ça nous plaît parce qu’on travaille de manière plus cool, cela change de d’habitude. Et l’on n’a pas vraiment l’occasion d’essayer ce métier durant les années d’école.»

Autour de ces graines de journalistes, toute une équipe de professeurs gravite et est à disposition des élèves pour les aider. «Ce qui est difficile, c’est de les aiguiller sans donner les réponses», remarque Marilyne Elmiger, professeure de mathématiques. «Mais c’est vraiment super de les voir travailler sur un projet commun et être autonome.»