Elle partage sa base, comme pour la première génération, avec Citroën et Peugeot. Moteurs et structure identiques, fabrication européenne, quelques éléments intérieurs communs. Pour le reste, la Toyota Aygo fait cavalier seul. Son regard évoque typiquement une inspiration asiatique, laissons-le lui, même si elle n’est pas construite là-bas!
Des choix de style
Pour se démarquer, la Toyota Aygo joue la provocation. Ses designers lui ont donné une allure très originale avec, de face, une sorte de grand X. Le but est clair: le public doit en tomber amoureux. Entendez, les femmes d’abord, car elles ont plébiscité son ancêtre, les hommes pouvant la trouver à la fois amusante et pratique.
Quand on mesure moins de 3,50 m., on se doit de réserver le moindre centimètre aux passagers. C’est ainsi qu’on ne se sent pas trop à l’étroit dans cette Aygo, surtout à l’avant évidemment, mais aussi aux places arrière si les passagers des sièges antérieurs veulent bien partager un peu de la longueur disponible. Il s’agit d’une quatre places, la largeur limitée de cette catégorie l’explique aisément.
Sous le capot, le moteur de 1l. de cylindrée, à trois cylindres. Les premiers rapports de la boîte sont suffisamment rapprochés pour entraîner cette voiture légère avec allégresse dans le trafic. Elle dispose du système start/stop qui participe à sa grande frugalité. Sur des trajets plus conséquents, la quatrième et la cinquième vitesse sont allongées, ce qui la rend également économe, mais oblige à jouer du levier souvent pour conserver son allure.
Sérénité
Misant sur la carte de la séduction, Toyota a insufflé à sa nouvelle Aygo non seulement des éléments de sympathie, mais a encore réussi à améliorer son aérodynamisme, profitant du moteur lui aussi rendu moins gourmand. Une belle manière d’affronter la ville avec plaisir et l’esprit serein.