Depuis la reprise par le groupe indien Tata, on dirait que le Jaguar a reçu sa piqûre d’adrénaline. Les nouveautés pleuvent. La XE, par exemple, est plus courte que les autres modèles. Elle vient concurrencer les allemandes bien installées dans le segment du luxe.
Un moteur raisonnable
Le premier prix de cette voiture est proposé avec un moteur diesel, mais pour ceux qui préfèrent l’essence, le 2 l. turbo convient parfaitement. Il existe en deux offres de puissance, 200 et 240 ch., nous avons testé le premier. A notre avis, une Jaguar se doit de profiter de la boîte automatique à huit rapports. Elle gère bien ce moteur, même si le haut niveau des régimes en accélération pénalise un peu le silence feutré habituel. La pompe de la boîte se fait par ailleurs entendre, il paraît que quelques clients en ont fait la remarque et que la correction a été prise en compte.
Les 200 ch. n’en font pas une sportive, elle a les qualités d’une grande routière. Les deux roues arrière motrices offrent une agilité certaine dans les virages et le dynamisme provient du choix du style de conduite que l’ont peut déterminer soi-même avec une touche. Sur Sport, il faut supporter que le moteur monte haut dans les tours. Si l’on a de longues étapes à franchir, le niveau du confort général est excellent.
Il convient de s’attarder sur la liste des options pour adapter la XE à son goût. Il est indispensable d’opter pour l’affichage tête haute définition, favorisant la sécurité en montrant les principales indications sur le pare-brise dans le champ de vision du conducteur (1340 fr.). Egalement utile: le pack parcage, avec les caméras et l’assistance qui tourne le volant automatiquement. La liste est longue, les tentations fortes.