DS a conclu un partenariat avec le Musée du Louvre pour dévoiler la nouvelle livrée de la DS3. La plus petite de la gamme, dont le succès a permis la séparation entre Citroën et DS. Sous la pyramide du musée mythique, DS ambitionne d’exprimer une vision du luxe à la française.
L’icône à peine retouchée
La première apparition de la DS3 date de 2010. Une audace payante puisque 390’000 clients l’ont adoptée, dont 60% venaient d’autres marques. En Suisse le total est de 10’000. La silhouette générale arbore toujours les mêmes rondeurs, les ailerons de requin soulignent les côtés. Le changement se remarque surtout sur la face avant, avec une calandre plus massive, entourée d’arches métalliques. L’un des atouts d’une voiture orientée mode s’appelle personnalisation. En mélangeant les couleurs de carrosserie, celles du toit agrémenté ou non d’autocollants, de la sellerie et des accessoires intérieurs, on compte deux millions de combinaisons. Faites vos jeux!
Question choix, rappelons que la DS3 peut être obtenue en cabrio, avec cet immense toit de toile descendant jusqu’à la lunette arrière. Et que la plus puissante abandonne l’appellation Rallye pour adopter Performance.
L’autre élément propice au succès est le réseau. Ainsi des DS Stores attendent les clients, le premier de Suisse a vu le jour à Genève. Des espaces où l’accueil fait référence au savoir-vivre et au luxe français. Deux cents sont prévus dans les plus grandes villes du monde.
Quel avenir pour la gamme? Le directeur de DS Yves Bonnefont souligne qu’aucun nouveau modèle ne sera dévoilé avant un an et demi. Le temps nécessaire à valoriser l’existant. «Notre ambition est importante, nous avons besoin de ce temps pour ancrer la marque dans le monde. Nous n’avons pas chômé ces derniers mois, nous continuons à mettre les bouchées doubles. Et nous avons beaucoup de choses en préparation».