Adieu Legacy, bonjour Levorg. Un changement rendu nécessaire pour relancer la carrière des breaks à traction intégrale permanente chers à Subaru. La quatrième génération avait un peu trop pris ses aises, dissuadant une partie des férus de Subaru. La correction est effectuée avec la nouvelle Levorg, qui peut à nouveau partir à la conquête, notamment, des flottes. Le nom est une contraction de «LEgacy, reVOlution et touRinG». La longueur a été raccourcie de 10 cm. Pourtant, les passagers disposent d’un espace intérieur agrandi. Le tour de magie qui a rendu cela possible provient d’un montant du pare-brise avancé et d’une largeur légèrement augmentée. L’architecture repensée permet également de conserver un coffre généreux, de 522 l, 1446 dossiers arrière escamotés.
Le moteur est nouveau
Fidèle au moteur boxer, à cylindres opposés à plat, Subaru a conçu un 1,6l doté d’un turbo et à injection directe. La transmission retenue est à variation continue, munie d’une logique parfaitement maîtrisée. Il faut réellement enfoncer brutalement la pédale des gaz pour que le régime monte un peu haut. Sinon, cette CVT paraît la plus réussie du marché. Aucune boîte manuelle à choix, la demande ne semble pas suffisante pour diversifier l’offre. Pas davantage de diesel annoncé pour le moment. Sur le plan de la stratégie, Subaru veut surtout convaincre une clientèle qui lui a permis de vendre près de 2000 Legacy de la troisième génération, contre moins de 700 pour la quatrième.
Dans les alentours de Barcelone, nous avons remarqué un excellent silence de marche sur autoroute. De quoi franchir de longues étapes confortablement. Sur parcours sinueux et montagneux, la Levorg vire à plat et reste imperturbable, même à allure soutenue.
L’équipement est très complet. Le volant regroupe un nombre impressionnant de commandes, il convient de s’y habituer pour les maîtriser. Le design ne rompt pas avec les autres propositions de Subaru, le XV, le Forester ou l’Outlander, qui figure comme alternative pour ceux qui désirent un très grand break.