Le confort sur longs trajets

INFINITI Q70 2.2 d • Pas facile de se mesurer aux concurrentes allemandes dans le segment du luxe. Infiniti se distingue.

Test auto Gil Egger

Aux formes presque acérées, massives et très connues de la production allemande, Infiniti préfère un dessin souple, aux courbes généreuses. Avec quelques angles pour marquer la calandre tout de même. Dans le secteur, la règle est de choisir les roues arrière motrices. Cela confère à la voiture une agilité plus grande et accessoirement, un rayon de braquage plus court.

 

Des atouts particuliers

La marque de luxe du groupe Nissan ne fait pas les choses à moitié. Nous avons roulé avec le 2,2 d, un diesel onctueux. Il souffre d’une petite hésitation au démarrage, une fois le premier mètre franchi il enchaîne avec douceur les sept rapports de la boîte. Des palettes en magnésium au volant permettent de choisir soi-même la vitesse à enclencher. C’est surtout utilisable quand on tire le levier vers soi, en position Sport. On peut alors exprimer davantage de dynamisme. Avouons-le, c’est tellement confortable de laisser faire la voiture qu’on a la plupart du temps le levier sur D…

La puissance n’est pas de trop pour entraîner une auto qui pèse son poids. Nous avons effectué de longs trajets autoroutiers, elle s’y montre à l’aise, douce à la reprise, sans rechigner à rétrograder rapidement si le besoin s’en fait sentir.

 

Comme dans un salon

Le confort intérieur est excellent. Une touche décorée de petits arbres fait souffler une brise légère pour rafraîchir les occupants. Un système de réduction active du bruit ménage les oreilles. Les réglages des sièges les adaptent parfaitement à la physionomie du conducteur et du passager, ceux ayant pris place à l’arrière disposent d’un espace très suffisant. Le coffre de 450 l soutient la comparaison avec les voitures du même segment.