Les propriétaires des anciens HR-V les gardent jalousement. Ces petits crossover, à trois ou cinq portes, deux ou quatre roues motrices, se singularisaient lors de leur apparition en 1999.
Depuis, la concurrence a proposé ses offres. Honda revient heureusement dans ce créneau. Le nouveau HR-V est joliment dessiné. Il existe en traction seulement, ce qui suffit pour la grande majorité des usages.
Une ligne aguicheuse
Les designers ont voulu lui donner des allures de coupé, tout en ménageant des volumes records à l’intérieur. Unique en son genre, le truc malin qui permet aux placets des sièges arrière de se soulever dégage un espace de 1,25 m pour emporter une plante verte.
Utilisant Android, le système Honda Connect donne accès à une foule de services. Des applications préinstallées peuvent être complétées. On trouve ainsi des milliers de chaînes de radio avec «Aha», et les apps pour garder le contact avec les réseaux sociaux.
Deux moteurs ont été retenus. Le petit diesel bien connu de 1,6l et 120 ch, dynamique et raisonnable, et un nouveau moteur à essence de 1,5 l et 130 ch. Il est accouplé à une boîte manuelle à six rapports très directe. Une nouvelle boîte automatique à variation continue (CVT) a fait l’objet de soins particulier pour simuler sept vitesses. Elle possède une logique surveillant les conditions, restant dans un régime assez élevé si elle estime que vous avez entamé une accélération que vous pourriez reprendre. Ou en descente, où elle garde le frein moteur.
Formidable équilibre
Sur les routes sinueuses autour de Lisbonne, tout comme dans la ville, le nouveau HR-V a su nous séduire. La position de conduite haute dégage la visibilité, le maniement et l’équilibre formidable du châssis autorisent des escapades dynamiques. Honda avait bien besoin d’élargir son offre, il le fait avec un petit HR-V auquel il ne manque que la transmission intégrale pour être parfait. Qui sait, si la demande est forte, peut-être cela viendra-t-il?