Longue carrière que celle du X-Trail, où Nissan avait mis une bonne partie de son savoir-faire. Robuste, haut sur pattes, il rendait toutes sortes de service dans un volume acceptable pour la ville.
Sa forme carrée et anguleuse pouvait toutefois retenir celles et ceux qui préfèrent les profils plus doux. La dernière génération gomme complètement cet aspect. Le nouveau X-Trail est dessiné avec des courbes plus dans l’air du temps. Il est basé sur une nouvelle plate-forme.
La demande était connue: il fallait une boîte automatique. Nissan a choisi une CVT, autrement dit la variation continue. Grâce au couple généreux du diesel, elle assure une accélération régulière sans exagérer les montées en régime. Toutefois, quand le régulateur de vitesse est enclenché, elle oscille de 100 ou 200 t/min, ce qui gêne un peu au début, ensuite on s’y fait.
Le gros défaut de cet ensemble: il n’existe qu’avec deux roues motrices. Une architecture compréhensible dans bien des pays, pas en Suisse, où le 4x4 a la cote. Dommage… Nissan va peut-être corriger cette absence dans l’avenir, en attendant elle perd des clients pour qui la traction intégrale est une nécessité sur ce genre de véhicule.
Le moteur diesel ne se fait pas trop entendre et la conduite s’avère agréable autant en ville que sur les routes. Pour avoir un peu de tempérament, il faut utiliser la position «S» qui, sans être sportive, accélère les réactions, augmentant le volume sonore.
L’équipement est très complet et, avec l’option du navigateur, comprend une vision à 360 degrés très pratique une fois qu’on s’y est habitué. Le hayon électrique est très agréable. La sécurité est au meilleur niveau, avec un avertisseur de franchissement de ligne. La consommation du test, de 7l/100 km, est correcte.