Ce n'est pas pour rien que JLO (Jennifer Lopez) et Cameron Diaz ont posé avec leurs fesses bien en évidence en arrivant à la cérémonie des Oscars. Ces attributs charnus attirent le regard et l'on peut soupçonner les designers de l'Opel Astra GTC de s'en être inspirés. Selon les angles, la face avant plongeante laisse généreusement les ailes arrière prendre la lumière. Ces formes expriment le sentiment d'une auto bien campée sur la route. D'ailleurs, elle a reçu le célèbre prix «Red Dot Design Award» dans sa catégorie.
Caractère évident
De face comme de profil, cette trois portes affiche un caractère marquant. La version que nous avons testée ne sort pas de l'ordre du raisonnable en comparaison de la très méchante OPC qui s'annonce. Le moteur, tout en avouant 180 ch., demande à être un peu cravaché pour se réveiller. Par contre, le reste ne rechigne pas. Un volant à section imposante commande une direction bien précise. Le châssis sport abaissé s'inscrit dans les virages avec agilité. La tenue de route ne procure aucun sentiment d'incertitude. On se prend même au jeu quand les petites courbes isolées s'y prêtent. Cette Astra GTC est une voiture à conduire, comme on dit. La relative souplesse conférée par le turbo la rend tranquille en usage quotidien.
Confort pour… deux
L'intérieur soigné fait la part belle aux occupants des sièges avant. Le coulissement leur procure une place généreuse… inversement proportionnelle à celle dévolue aux passagers arrière. Mais comme pour tout coupé, l'usage devrait plutôt la réserver à deux personnes. Le maintien latéral est bon et la souplesse des fauteuils compense un peu un amortissement forcément relativement ferme. Les dossiers arrière s'escamotent pour agrandir le coffre. En option, une planche de séparation, utile pour caler des courses ou isoler des sacs.Cette GTC comblera les désirs de clients – et de clientes – sensibles à l'esthétique et à une sportivité raisonnable.