Déjà, Opel a remis à l’avant-plan les portes dites antagonistes, c’est-à-dire que celles de l’arrière s’ouvrent «à l’envers». Il y avait bien une Rolls Royce, mais bon, ce n’est pas la même catégorie.
A l’usage, c’est bien pratique. D’abord, les pères et les mères de famille ont davantage de facilité pour installer un siège enfant. Ensuite, quand les petits grandissent et risquent d’ouvrir la porte eux-mêmes, ils se trouvent, en quelque sorte, dans la même cellule que les adultes.
L’inconvénient? Aucun, la voiture, pour des raisons légales, se verrouille au premier tour de roue, c’est plus sûr.
Du coffre et des jeux
Autre atout: le coffre et les sièges sont très bien pensés. Ouvrez le hayon, découvrez les possibilités offertes par les différentes planches, vous pouvez moduler le volume à votre guise.
Encore plus malin: une simple courroie à tirer et le dossier du siège s’abat, ou se relève, en un tournemain. La répartition 40/20/40 permet d’emporter à peu près tous les colis. Si ce n’est pas le cas, et que les enfants veulent jouer, ils ne seront pas gênés aux entournures, la largeur est généreuse.
Le moteur de notre voiture de test était le turbodiesel de 136 ch. Associé à la boîte manuelle à six rapports, il combine la souplesse et la performance.
Ce n’est pas parce qu’on a besoin d’un monospace qu’on doit se priver du plaisir de conduire. En bousculant l’auto, on s’aperçoit que le châssis est parfaitement calibré, il suit docilement. Le perfectionnisme a des limites: l’alerte de la surveillance de pression des pneus est un peu trop sensible. C’est le seul (petit) bémol!