Pour ceux qui s’en souviennent, le Tucson avait des ailes très rondes, une face avant un peu curieuse. Un héritage des goûts coréens, peut-être, qui faisait parfois froncer les sourcils.
Le nouveau a été conçu en Europe. Il remplace le ix35, qui a cumulé 2510 ventes l’année dernière, son record.
Le diesel d’abord
Malgré les vagues récentes autour de cette motorisation, les moteurs fonctionnant au diesel devraient avoir les faveurs de la clientèle. Il existe également un nouveau propulseur à essence de 1,6l, qui remplace le 2l. Avec une excellente boîte à double embrayage à sept rapports, il constitue un ensemble très homogène.
Saura-t-il grignoter dans les 86% des diesels? Ces derniers sont bien éprouvés et leur couple encore musclé abaisse les consommations tout en procurant un bon confort de conduite.
Le châssis a été complètement revu, la ligne générale aussi. Des plis latéraux ascendants suggèrent le dynamisme. La face avant donne une impression de stabilité. Indéniablement, un bien beau SUV! Grâce à des aciers à haute résistance, la rigidité a augmenté de près de 50%.
Tout près de son siège à Francfort, Hyundai a aménagé un terrain en terre particulièrement tortueux. Passage de gué, montées et descentes abruptes, la démonstration convainc et nous fait frissonner quand la visibilité est nulle. La voiture se trouve sur trois roues dans plusieurs endroits, sans que le moindre grincement se manifeste. Un simple bouton permet de bloquer la répartition du couple à raison de 50/50 entre l’avant et l’arrière. Quel plaisir!
Conquérant
Tous les SUV pour l’Europe sortent d’usines du continent. Avec un soin tout particulier apporté à la qualité. Les matériaux et les couleurs ne souffrent aucun compromis, afin de soutenir la comparaison avec les concurrents germaniques. Cela va également jusqu’à la navigation et à la connectivité. Le Tucson se voit donc logiquement investi de la mission de conquérir de nouveaux adeptes…