Coup de gueule - Le schisme par le sexe

« Les femmes PLR » ont fait ceci, déclaré cela. Femmes PLR par ci, femmes PLR par là, au reste chouchoutées par les médias du service public. Mais ça rime à quoi, les femmes PLR? Ou les femmes socialistes? Ou les femmes PDC? Que signifie, à l'intérieur d'un parti, ce fractionnement de l'appartenance à une communauté de pensée, ou de vision du monde, en fonction du sexe? Au nom de quoi les femmes auraient-elles, parce qu'elles sont femmes, vocation à représenter, à l'intérieur d'un parti politique, un sous-ensemble cohérent?Réponse: au nom de rien! Si ce n'est l'ultime alluvion d'un féminisme de combat ayant trouvé quelque écho dans les années Brunner, aujourd'hui désuet. Elles vont se fâcher, les Croisées, parce que j'écris cela? Mais qu'elles se fâchent, pardi, elles ne savent d'ailleurs faire que cela.Et puis surtout, que diraient-elles si venait à émerger un groupement d'Hommes PLR? Mais elles hurleraient, comme elles savent si bien le faire, avec l'hystérie pour grammaire. Le droit au schisme par le sexe, dans leur tête, n'existe que dans un seul sens : le leur. À la vérité, les Femmes PLR, ou de n'importe quel autre parti, n'ont guère de raison d'être. Elles ont certes le droit d'exister : la liberté d'association est garantie dans notre pays. Mais politiquement, ce fractionnement par le genre n'a aucun sens.