Alors qu’il est en train de terminer sa tournée Welcome to Miami, Djerem vient d’achever la production d’un nouveau titre de musique qui pourrait bien devenir incontournable dans les clubs cet été. «Tous les pros qui l’ont écouté jusqu’à maintenant estiment qu’il a tout pour devenir un tube. On en aura la confirmation dans quelques semaines», explique Jérémy.
Un savoir faire précieux
Il faut dire qu’en presque dix ans de production musicale, il a acquis un savoir faire précieux qu’il transmet d’ailleurs généreusement à des centaines d’élèves au sein de son école de DJ créée en 2009. De beaux talents en sont sortis et commencent même à gagner leur vie derrière les platines. Mais Jérémy avertit: «Devenir pro et abandonner toute autre activité, c’est le plus difficile dans notre petit pays». Lui, n’a abandonné que récemment son activité aux CFF afin de se mettre à son compte. Il emploie désormais deux personnes qui gèrent son agenda ou sa communication pendant que lui se concentre sur la création musicale et ses shows dans des boîtes de nuit helvétiques et françaises.
Ne rien lâcher
Etudiant, chroniqueur radio, employé et DJ le soir, s’il fallait trouver un autre pseudo au jeune DJ lausannois ce serait Mister Cumul. Une mentalité qu’il a gardée maintenant, n’ayant pas peur d’enchaîner trois soirées en cinq heures tout en gardant un œil sur le Tsunami, le plus grand club valaisan, dont il est directeur artistique.
Sur son ordinateur, il exhibe fièrement un impressionnant fichier excel dont même la NSA serait jaloux et qui comprend les coordonnées de tous ceux qui comptent dans le monde du clubbing: «Je mets ce fichier à jour depuis 2006. Dès qu’il y a un endroit où je rêve de jouer ou une personne que je devrais contacter, je l’ajoute là-dedans. Et ça porte ses fruits !» En effet, avec près de 200 shows par année et plus d’un million de personnes qui ont dansé sur sa musique, il est aujourd’hui le DJ romand le plus populaire, y compris de l’autre côté de la Sarine. Prochaine étape? Que ses titres soient davantage joués par les plus grands DJs house internationaux et qu’il multiplie les dates dans les clubs qui comptent. Il pourra ainsi peut-être prétendre un jour à entrer dans le classement TOP 100 de DJMAG, l’équivalent du classement ATP pour les DJs.