Mots croisés, sudoku et tests de QI en tout genre… Si ces exercice sont bons pour la gymnastique de notre cerveau, ils ne se suffisent pas à eux-mêmes. Car l’intelligence, la concentration et la mémoire ne se nourrissent pas seulement d’enseignement ni d’entraînement. C’est d’abord dans l’assiette que notre cerveau trouve de quoi s’enrichir.
Un vrai vorace
Manger équilibré et varié est essentiel à notre corps pour lui apporter tous les nutriments dont il a besoin, mais ce principe fonctionne aussi pour notre cerveau. Consommant à lui seul 20 % de l’énergie fournie à l’organisme par notre alimentation, il a donc besoin d’être nourri en conséquence pour accomplir sa fonction au maximum de ses capacités. Optimiser certains apports nutri- tionnels permet ainsi de stimuler notre cervelle, de faciliter nos facultés d’apprentissage et de renforcer notamment la mémoire ou la concentration. Pour bien comprendre le fonctionnement de notre encéphale, il faut toutefois savoir qu’il s’alimente essentiellement de glucose et d’oxygène. Il a aussi besoin de corps gras, et c’est pourquoi les oméga-3 et oméga-6, qui protègent les cellules cérébrales, doivent entrer dans la composition de nos repas.
Booster ses capacités
En mangeant, nous avons donc la possibilité de perfectionner nos aptitudes, à défaut de devenir plus intelligent… Mais à chaque capacité ses aliments de prédilection! En effet, si l’on a coutume de dire que les carottes rendent aimable, on connaît moins leur propension à booster notre intelligence. De manière générale, les légumes et fruits rouges ou orangés, tels que la tomate, le pamplemousse ou encore le poivron, apportent du bêta-carotène, lui-même transformé en vitamine A une fois absorbé par l’organisme. Cette dernière, au même titre que les vitamines C et E, est un puissant antioxydant capable de neutraliser les radicaux libres qui altèrent les neurones.
De la même façon, rien de tel que les fruits à coque (noix, amande, noisette…) et les poissons gras (saumon, maquereau, sardine…) pour se forger une mémoire de champion. Gorgés d’oligoéléments et de minéraux tels que le zinc, dont les carences peuvent entraîner des troubles de l’apprentissage, ils contiennent également des oméga-3 qui facili-tent les facultés de mémorisation. Moins appétissants pour certains mais tout aussi puissants, les abats, riches en fer, favorisent le transport d’oxygène jusqu’au cerveau et donc la mémorisation ainsi que la concentration. Et pour cette dernière, rien ne vaut le chocolat, à condition de le consommer intelligemment, c’est-à-dire riche en cacao, et de ne pas avaler toute une tablette devant la télévision… Pareillement, le thé vert et le guarana ont des effets bénéfiques sur la vigilance et la concentration, et permettent de réduire la fatigue cérébrale.