Mélange parfait de la praticité d’un téléphone portable et de la polyvalence d’un ordinateur, le smartphone est une des inventions qui a révolutionné le XXe siècle.
On a bien évolué depuis le premier modèle, commercialisé il y a tout juste vingt ans, qui ne comptait à son actif qu’une poignée de fonctions telles que l’agenda, la calculatrice et le carnet d’adresses. Téléphoner, envoyer des photos, écouter de la musique, lire ses e-mails, regarder la télévision ou compter ses pas, autant de tâches que l’on n’envisage plus de réaliser avec un autre outil. Le smartphone est partout, dans la poche du sac à dos de l’écolier comme dans la serviette en cuir de l’homme d’affaires, il est devenu un outil indispensable à notre vie de tous les jours.
En ces temps de crise, le commerce du smartphone, tout comme les industries du voyage, du meuble ou de l’automobile, a dû s’adapter et adopter une nouvelle politique de marketing. Faire du « low cost » est aujourd’hui devenu un moyen de survie nécessaire. Les consommateurs en veulent toujours plus pour moins cher. La demande créant l’offre, le développement d’une gamme de smartphones low cost était logique. Et malgré un préjugé bien ancré dans l’esprit de l’acheteur lambda, moins cher ne signifie pas toujours moins performant. Bien au contraire !
On trouve plusieurs modèles de smartphones intéressants pour un budget de moins de 350 francs, quoiqu’ils soient encore peu répandus en Suisse. La marque française Wiko propose entre autres le modèle Wax, un smartphone 4G doté d’un écran tactile de 4.7’’ et d’un processeur Quad-Core 1.7 GHz pour un prix de 229 francs. Le fabricant Archos présente le 50 Helium 4G, un modèle avec écran 5.0’’ et processeur Quad-Core 1.2 GHz disponible à un prix de 349 francs. Les grandes marques de téléphonie s’y mettent aussi, par exemple Nokia, qui offre avec le Lumia 635 un téléphone 4G à moins de 200 francs équipé des dernières fonctionnalités Windows.