Michel Pont: «Mon favori? Le Brésil!»

EQUIPE NATIONALE • À quelques jours de l’entrée en lice de la Nati, qui va affronter l’Equateur pour son 1er match, Michel Pont, l’entraîneur adjoint de l’équipe nationale, nous livre ses pronostics et aborde son avenir professionnel, encore indécis.

  •  Michel Pont, entraîneur adjoint depuis 2007 et incertain sur son avenir. VINCENSINI photo

    Michel Pont, entraîneur adjoint depuis 2007 et incertain sur son avenir. VINCENSINI photo

Michel Pont, quels sont selon vous les points forts et les points faibles de la Nati pour cette coupe du monde ?

D’abord, je dirais que ses points forts sont incontestablement son état d’esprit et puis la qualité générale de l’équipe, qui a largement augmenté ces derniers mois.

Jusqu’où espérez-vous voir l’équipe de Suisse aller dans ce Mondial ?

Bien sûr, notre souhait serait d’atteindre les quarts de finale. Mais l’objectif premier reste d’abord de se sortir du groupe et de se qualifier pour les huitièmes de finale.

Avez-vous déjà une idée des joueurs qui seront sur le terrain?

On sait qu’on reverra certains joueurs cadres mais pour les autres il peut toujours y avoir des surprises. Mais la colonne vertébrale de l’équipe est déjà connue et les chances de la modifier sont infimes.

Et pour vous, quel est le favori pour gagner cette 14ème édition de la Coupe du Monde?

C’est clair, pour moi, le Brésil est évidemment le favori.

Après 13 ans de bons et loyaux services auprès de la Nati, quelle sera la suite de votre carrière à la fin de ce Mondial brésilien?

C’est délicat de vous dire exactement de quoi sera fait mon futur. J’ai été désagréablement surpris par la décision de changer de staff après ce Mondial 2014, car franchement, je me voyais vraiment aller à l’Euro 2016 en France.

Vous reverra-t-on plutôt en tant que coach ou toujours comme adjoint ?

Actuellement, je suis en pleine réflexion sur mes motivations personnelles et je n’ai pas encore fait le point sur mon avenir professionnel. Est-ce que je veux continuer en tant qu’assistant, devenir directeur technique ou entraîner une équipe? Je ne sais pas du tout et tout est ouvert. Peut-être que je deviendrai l’entraîneur adjoint de Joachim Löw, le sélectionneur allemand, mais pour le moment, je reste concentré sur notre équipe nationale et la Coupe du Monde.