«John Wick Chapter 4», 2h49 de spectacle hallucinant

Le réalisateur Chad Stahelski clôt avec maestria la saga entamée dix ans plus tôt autour de cette figure devenue mythique dans la pop culture: le tueur à gages repenti John Wick.

En 2014, le premier volet de cette saga d’action ultra-stylisée et ultra-violente avait créé la surprise grâce à son concept minimaliste (un tueur à gages repenti se venge de ceux qui ont sauvagement assassiné sa femme et devient lui-même la cible d’autres tueurs qui veulent eux-mêmes se venger…), sa direction artistique maîtrisée et ses scènes d’action démentes. La franchise s’est si bien développée qu’on a d’ailleurs souvent dit que chaque suite était encore meilleure. Le grand final clôt donc de manière encore plus épique et spectaculaire le massacre entamé en 2014. C’est parti pour 2h49 de spectacle hallucinant, de scènes de combat dantesques et de courses poursuites effrénées, le tout dans une ultra-stylisation toujours aussi brillante, qui convoque tout à la fois les codes du western, du film noir, des comics, de la chevalerie ou de l’opéra. Ne boudons pas notre plaisir coupable tant l’univers est riche et surprenant derrière la simplicité de son concept, nous entraînant de New York à Paris en passant par Berlin et le Moyen-Orient. En bonus, une bande-son démente, quelques touches d’humour et bien sûr, Keanu Reeves!