«J'ai passé deux belles saisons au Lausanne-Sport»

FOOTBALL • C'est ce mercredi 23 mai dernier que Martin Rueda a dit au revoir au FC Lausanne-Sport. En guise d'adieu, ses joueurs lui ont offert un dernier beau cadeau: un succès 2-1 contre Grasshopper et une 7e place au classement. Au terme de cette rencontre, l'entraîneur zurichois a accepté d'évoquer ses deux ans passés à la tête du LS.

  • Après deux ans passés à la tête du LS, Martin Rueda rend son tablier.

Lausanne Cités: Martin Rueda, quel bilan tirez-vous des deux saisons passés à Lausan

Martin Rueda: «Un bilan forcément très positif. J'ai passé deux belles saisons ici. J'ai vécu des moments très forts. J'ai adoré la région et, en plus, j'ai pu progresser en français (rire).»

Sur le plan sportif que garderez-vous de votre passage?

«Il y a trois événements marquant pour moi. Le premier est la qualification pour l'Europa League à Moscou. Le second est bien sûr la promotion en Super League l'an passé et la troisième est d'avoir réussi à maintenir ce club dans l'élite suisse.»

Mais vous avez aussi connu des moments difficiles?

«Effectivement, le début de saison a été dur. Les résultats n'étaient pas au rendez-vous malgré une volonté de vouloir jouer un bon football. Je suis un entraîneur qui aime voir une équipe jouer au ballon. Comme nous avons pu le faire en Challenge League l'an dernier. Du coup, j'ai du changer ma philosophie de jeu pour pouvoir gagner des matches. Je suis assez fier d'avoir trouvé les solutions pour sortir ce groupe de la difficulté. Je dois également tirer un grand coup de chapeau à mes joueurs qui sont restés solidaires jusqu'au bout.»

La relation avec vos dirigeants a été compliquée également sur la fin?

«C'est vrai qu'il y a eu un petit couac après le match de Lucerne. Mais nous avons discuté, comme des hommes, et tout a été réglé. Je tiens à les remercier pour leur soutien, surtout lorsque les résultats n'étaient pas au rendez-vous, cette saison.»

Le fait qu'il n'existe pas une vraie structure sportive avec un directeur sportif au LS n'est pas un handicap?

«Cela aurait pu peut-être nous éviter des transferts ratés en début de saison. Mais les dirigeants gèrent un budget et il faut accepter ça. Heureusement, j'ai pu compter sur mon assistant Alex Kern qui m'a été d'un grand soutien.»

Quel sera votre avenir? On parle de vous à Sion, Lucerne ou Young Boys?

«A l'heure actuelle, je n'ai signé aucun contrat. J'ai reçu quelques appels, mais rien de concret pour l'instant. J'aimerais rester en Super League, mais si je ne trouve pas un nouvel employeur, je vais en profiter pour faire des stages dans des clubs à l'étranger, en Allemagne par exemple.»