Pour beaucoup, le camping est synonyme de vacances. Avec, début juillet, les terrains qui lui sont dédiés qui se remplissent et, fin août, qui se vident et prennent des airs de désert automnal. Sauf quelques-uns. Car depuis quelques années déjà, de plus en plus de personnes y vivent en permanence, que ce soit en caravane ou en mobile home.
Souvent, c’est la précarité qui les conduit à faire durer leur séjour. Mais de plus en plus souvent aussi, certains adoptent ce mode de vie par choix. Afin de vivre plus près de la nature, pour se sentir libres ou pour faire d’un rêve une réalité.
Sont-ils nombreux dans ce cas? Le phénomène est difficile à chiffrer. En Suisse, les statistiques manquent. Mais ceux que nous avons rencontrés sont unanimes à le souligner: pour rien au monde, ils ne changeraient de style de vie. Car camping pour eux rime avec paradis, même s’ils savent que, selon les endroits où ils ont choisi de rester à l’année, ils vivent parfois dans l’illégalité.
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