Et si on dialoguait?

C’est un moment fort de la vie communautaire lausannoise. Chaque année, le premier week-end de mai, le Carnaval de Lausanne embrase la ville avec ses guggenmusiks venus d’un peu partout, ses danseurs et ses danseuses hauts en couleur et ses chars multicolores. La fête, la joie et la bonne humeur!

En un peu plus de trente ans, le Carnaval est ainsi devenu une véritable institution qui, durant trois jours, met le feu à la ville en réunissant jeunes et vieux de tous les horizons et de toutes les origines dans une ambiance bon enfant sans qu’il n’y ait jamais eu de débordements majeurs.

Un exemple si l’on compare ce qui a pu se passer ou se passe parfois encore au sortir de certaines

boîtes de nuit durant le week-end!

Seulement voilà! Aujourd’hui les choses ont changé. La volonté de la Municipalité de pacifier les nuits de la capitale vaudoise et d’assurer une égalité de traitement avec ses autres acteurs, l’a pousse à s’en prendre à ce rendez-vous. Comment? En limitant drastiquement ses horaires nocturnes, elle met ses organisateurs, tous des bénévoles, en grand danger financier. Le groupe PLR s’est ému de cette situation et vient de déposer une interpellation. Il demande des explications. La moindre des choses pour un rendez-vous unique en son genre qui mérite plus qu’un oukase, fusse-t-il appuyé par un avis de la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal! (lire notre article: La Municipalité veut-elle tuer le Carnaval de Lausanne?)