Le sport n’est pas seulement un moyen efficace de rester en bonne santé. Il a un rôle éducatif et de socialisation. Il permet de rassembler les gens et de faire tomber les barrières, notamment sociales. Il favorise la rencontre et l’échange. C’est fort de cette idée que la Fédération Internationale du Sport Universitaire (FISU), qui a ses quartiers à Lausanne, a décidé de lancer «Lausanne in Motion».
Première mondiale mêlant sport, culture et éducation, cette manifestation est appelée à être exportée sur tous les campus du monde. Elle aspire à faire connaître et partager les valeurs du sport universitaire. Mais pas seulement! Elle ambitionne aussi de devenir un point de rassemblement où se côtoieront les étudiants et les citoyens lausannois. Un lieu où le campus ira à la rencontre de la cité. Et vice versa. Tant il est vrai, comme le souligne Georges-André Carrel, le président du comité d’organisation de cette manifestion, qu’il est important que le sport retrouve «ses racines liées à l’éducation et à la formation». Des racines qui sont, ou devraient être en tous cas, celles de tous!
Un message optimiste, et volontairement incitatif, qui tombe à point, alors que le sport de haut niveau, celui pour lequel la compétition humaine se confond désormais avec la stratégie financière, ne jouit plus guère d’une conscience sociale très développée et offre souvent un spectacle assez désolant (lire en page 3).