L’auto, un impôt à quatre roues

La première mesure a été annoncée au début du mois d’octobre. Dans plusieurs quartiers de la ville, des places de parc en zone bleue incluses dans l’offre macaron dédiée aux résidents vont être remplacées par des places à durée limitée avec horodateurs. La seconde, quelques jours plus tard: les horaires des horodateurs vont être prolongés jusqu’à 20 heures toute la semaine.

Deux mesures visant officiellement à lutter contre les voitures ventouses qui empêcheraient d’accéder aux commerces. Plus officieusement, pour trouver du fric là où il y en a! Pour preuve: les mesures envisagées vont rapporter au bas mot quelques 400’000 francs annuels, plus 300’000 francs supplémentaires dûs à l’installation de nouveaux horodateurs. Sans compter les inévitables amendes liées à ces changements. Joli pactole!

Pour le syndic Daniel Brélaz, le fait que les places soient devenues payantes permettra aux habitants qui rentrent plus tard de trouver plus facilement une place libre. Et ceux qui rentrent aux heures habituelles? La pertinence de cette mesure reste à prouver! Par contre une chose est sûre, elle va contribuer à augmenter le trafic, les automobilistes lésés devant se mettre chaque jour à la recherche d’une place de stationnement et, corollaire, la pollution. Aujourd’hui la colère gronde, avec le sentiment qu’on prend une nouvelle fois les automobilistes pour des vaches à lait. Pas si faux! (lire notre article: Quand Lausanne harcèle ses automobilistes!).