Notre mode de consommation d’énergies actuelles basé sur le pétrole, le charbon ou encore le gaz naturel arrive peu à peu en bout de course. D’où l’urgence, pour de nombreux secteurs économiques, de lui trouver des modes de substitution susceptibles de répondres aux défis futurs.
Celui de l’automobile n’échappe pas à cette logique. La crise économique que traverse l’Europe et la chute des ventes qui lui est liée y ajoutent même de la substance. Impossible d’échapper à la nécessaire mise en place d’une stratégie nouvelle basée, notamment, sur l’utilisation d’énergies nouvelles. Ainsi l’édition 2014 du Salon de l’automobile de Genève qui ouvre ses portes le 6 mars sera, comme à son habitude, le rendez-vous incontournable des amateurs de belles carrosseries. Mais il sera aussi le révélateur de cette réflexion de base.
Aujourd’hui, le secteur automobile doit à tout prix s’adapter aux mutations du marché mondial. Il doit trouver de nouveaux relais de croissance et répondre aux besoins spécifiques des consommateurs, comme à la mutation énergétique en cours. A terme, la Suède a fait le pari de tirer un trait sur l’essence et d’utiliser l’électricité pour son parc automobile. D’autres parient sur le gaz naturel ou encore l’hydrogène. Un peu partout, ça bouge. Preuve qu’un nouveau monde est en marche. Ce que ce 84e Salon tentera aussi de démontrer avec le plus de réalisme possible (lire notre article).