Patience et langueur de LEB...

A défaut d’en être un usager régulier, il suffit de lire le courrier des lecteurs des différents journaux locaux, voire de boire un verre au café du coin et d’écouter les conversations, pour s’en convaincre: la ligne du Lausanne-Echallens-Bercher (LEB) est dans l’incapacité chronique de tenir ses horaires ni même... de les annoncer!

Le problème ne date pas d’aujourd’hui. Mais de fin 2013 déjà, quand les TL (Transports lausannois) avaient annoncé la reprise de la gestion de la Ligne Verte afin, comme le précisait alors le communiqué officiel, «de mettre à profit les énergies des deux entreprises pour forger un avenir commun.» Une année et demie plus tard, force est de constater que les améliorations promises se font attendre. Plus même, puisqu’en matière de retards, la situation aurait même tendance à se détériorer. La nouvelle direction du LEB affirme comprendre cette situation. Elle s’en excuse et l’impute à l’introduction de la fameuse cadence 15 minutes qui a été, dit-elle, un «déclencheur de problèmes.»

Une manière polie et politiquement correcte d’expliquer que les conséquences de ce changement ont vraisemblablement été sous-estimées par l’ancienne équipe et qu’il faut, aujourd’hui, réparer les erreurs passées et rattrapper le temps perdu. Ce qui prendra... du temps. Jusqu’à l’horizon 2018! D’ici là, un mot va donc s’imposer à tous les usagers, le mot «patience». A défaut d’autre chose! (lire notre article: «A l’horizon 2018, les problèmes du  LEB seront réglés»  )