Quelques inquiétudes à gommer

A l’annonce du verdict, ce 31 juillet dernier, l’émotion était palpable dans les rangs de la délégation vaudoise présente à Kuala Lumpur, en Malaisie. Elle venait d’apprendre que Lau- sanne allait se voir confier l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2020. Après des mois d’un travail intense et d’un engagement de tous les instants, cette émotion était bien compréhensible, car la nouvelle s’annonçait excellente pour Lausanne et le canton dans son ensemble, en termes d’image comme de retombées économiques.

Trois mois ont passé. L’euphorie est retombée et fait aujourd’hui place à la réalité. Celle qui con-

siste non seulement à devoir se doter d’un comi-

té d’organisation adéquat pour mener à bien cette organisation et nommer, notamment, un Directeur général, siège hautement stratégique. Mais aussi de réaliser les infrastructures promises dans des délais serrés: le centre multisports de Malley d’abord, conçu pour les compétitions de hockey sur glace et de patinage. Il doit être transformé de fond en comble d’ici à juin 2019. Et le «Vortex», futur village olympique, vaste bâtiment qui abritera 1400 logements sur le campus de l’Université de Lausanne et qui doit, lui, être achevé fin 2019.

De quoi alimenter déjà quelques inquiétudes ici et là, même si le Secrétaire général du comité de candidature lausannois, Denis Pittet, se veut plutôt rassurant (lire en page 3).