Troubles de l’attachement...

Le bondage a la cote. Cette pratique sexuelle qui prône la douleur, la contrainte ou encore l’humiliation, se pratique de plus en plus.  Cette tradition, née au Japon  au  XVe siècle sous le nom d’art du  shibari, consistait alors en une technique de torture utilisée par les samouraïs pour attacher les prisonniers. Par la suite, elle se répandit comme pratique sexuelle, avant d’être ramenée en Europe par des Occidentaux curieux et transgressifs.

Elle resta toutefois longtemps confinée dans des milieux fermés, destinés à un public averti, comme on dit communément. Mais voilà, réputé indécent et longtemps tabou, le bondage tend à se décomplexer. Voire même à se populariser, aidé en cela par la parution de livres comme «Cinquante nuances de Grey» qui décrit comment une jeune femme amoureuse parvient à soigner son partenaire sadomaso. Ou «Onze minutes», de Paolo Coelho, qui raconte avec subtilité l’initiation au BDSM d’une jeune femme curieuse. Perversion ultime?  L’imaginaire érotique ignore bien souvent les limites de la normalité. Du fétichisme à l’échangisme, en passant par le bondage, les fanstasmes sont nombreux. 

Au-delà de tout jugement ou de toute interprétation, il convient donc  juste de dire que c’est une réalité qui, souvent gardée secrète, semble désormais pimenter et  raviver des flammes trop longtemps contenues. Même chez la ménagère, votre voisine peut-être!