Une usine à gaz ou un modèle?

C’est sans conteste LE sujet grand public de la rentrée. Celui qui est sur toutes les lèvres. De toutes les discussions. Faut-il dire oui à une caisse maladie publique le 28 septembre prochain? Ou, autrement dit, faut-il remplacer les 61 caisses maladie actuelles par une seule caisse nationale, déclinée en diverses agences cantonales, et dont les primes seraient calculées en fonction des frais effectifs de chaque canton?

Question pas vraiment nouvelle. En 2007 déjà,le sujet avait été soumis à votation et «balayé» par quelque 70% des votants et 24 cantons et demi-sur 26. Une baffe! En sera-t-il de même cette fois-ci? Les derniers sondages mettent le non en tête à 51%, mais les indécis frôlent la barre des 10%. Tout reste donc possible dans cet affrontement qui revêt les formes d’une guerre idéologique, avec des opposants qui dénoncent une volonté d’étatiser la santé et craignent des licenciements massifs et des partisans qui estiment que c’est la seule solution pour permettre une véritable transparence du système.

La caisse publique va-t-elle réellement amener plus de transparence ou est-ce une révolution dangereuse pour notre système de santé? Pour essayer - un peu - de vous éclairer, Lausanne Cités a tenté de répondre aux quatre questions fondamentales que chacun d’entre nous se pose à la veille de cette votation. Juste pour pouvoir faire le bon choix. En toute quiétude et en toute connaissance (lire notre article).