L’argent ne tombe pas du ciel: NON au Revenu de base inconditionnel (RBI)!

  • Patrick Eperon, Responsable des relations avec les médias - Centre Patronal

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Le 5 juin, nous déciderons du sort de l’initiative populaire fédérale « Pour un revenu de base inconditionnel » (RBI) qui impliquerait notamment le versement à chaque adulte habitant en Suisse, chaque mois, d’une somme de plusieurs milliers de francs, sans contrepartie sous la forme d’un travail rémunéré en tant que salarié ou indépendant.

Comme base de discussion, les auteurs de l’initiative proposent le versement de 2’500 francs par adulte et 625 francs par enfant. Au total, un tel RBI coûterait quelque 200 milliards de francs par an, voire plus si l’on en croit certains de ses partisans lors du débat TV Infrarouge du 6 avril dernier.

Comment financer une mesure qui coûterait au moins 200 mille millions de francs par an, soit près d’un tiers de la richesse produite en Suisse chaque année ou trois fois le budget annuel de la Confédération? À l’évidence, par le biais d’un prélèvement étatique massif sur les salaires et par une augmentation massive des taxes et impôts, par exemple en doublant la TVA, comme l’évoque le Conseil fédéral. Nos assurances sociales, comme l’AVS, pourraient également être remises en question.

L’argent en effet ne tombe pas du ciel, si ce n’est sur le site Internet des partisans du RBI! La Suisse n’est devenue un pays riche en comparaison internationale qu’en produisant des biens et services de qualité, sur la base notamment du travail de ses habitants, qui bénéficient d’une formation de haut niveau et d’un filet social serré.

Avec le Conseil fédéral, la totalité des parlementaires PLR, UDC, PDC et Verts libéraux, une bonne partie des PS et des Verts, ainsi que les organisations patronales et l’Union Syndicale Suisse, votons donc NON à cette utopie ruineuse!