L’économie verte: moteur de notre développement futur

  •  Daniel Brélaz, ex-syndic de Lausanne, Conseiller National Les Verts. DR

    Daniel Brélaz, ex-syndic de Lausanne, Conseiller National Les Verts. DR

Le 25 septembre nous voterons sur l’initiative dite «économie verte». Elle demande que la Confédération s’engage par étapes vers une économie durable d’ici 2050. Le même objectif a déjà été adopté au niveau de l’Union européenne.

Aujourd’hui, la Suisse consomme proportionnellement trois fois plus de matériaux que ce que la planète peut fournir. Comme pour de nombreux pays, cela se fait par le pillage des ressources fossiles et des réserves minières. Ce petit jeu ne peut que se finir par un défaut d’approvisionnement majeur.

La Suisse compte déjà 530’000 emplois dans les technologies propres et ce chiffre ne cessera d’augmenter en cas d’acceptation de l’initiative. Ces milieux de l’économie de demain sont le plus souvent favorables à l’initiative car il s’agit d’un formidable moteur pour l’innovation et l’emploi, diminuant notre dépendance de l’étranger et nous permettant d’envisager avec plus de sérénité un avenir durable. En appliquant le programme de la COP21 de Paris, comme elle s’y est engagée, la Suisse réduira d’ici 2050 sa consommation à 1,4 fois ce que la planète fournit naturellement (développement des énergies renouvelables, efficience énergétique, véhicules électriques ou à hydrogène et baisse drastique de la dépendance au pétrole).

Pour le reste, un meilleur recyclage, la mise au point de nouveaux matériaux de synthèse, la fin du suremballage et l’obligation de vendre des produits plus durables, avec durée de garantie fortement prolongée favorable aux consommateurs, mettront fin à la société du tout à jeter vivement encouragée par les vieux milieux économiques opposés à l’initiative.