Soulagement ou satisfaction après une si longue attente? «Je parlerais de satisfaction», souligne Jan Alston, directeur sportif comblé, mais réaliste. «Lorsqu'on bosse tous les jours et beaucoup, quelle que soit la fonction qu'on a dans le club, il y a forcément une récompense au bout. Il serait prétentieux d'affirmer qu'on a travaillé tout le temps juste, mais au final, on a accompli le travail espéré.» Dans son bureau, Jan Alston est encore décontracté. «Sitôt la promotion vécue, on a entrepris la mise en route de l'exercice qui nous attend.» Partout dans le staff, il a fallu mettre les bouchées doubles. «On a eu très peu de temps pour sa préparation, que ce soit au niveau de la restructuration et du recrutement, par exemples. Mais le job est tellement extraordinaire qu'il ne faut pas se plaindre.»
Un travail en commun
Le recrutement a découlé d'un travail en commun entre l'entraîneur Heinz Ehlers, son assistant John Fust et Jan Alston. «Les décisions sont collégiales, ajoute ce dernier. Si des choses ne vont pas, ou devaient ne pas aller, on ne s'en prendra qu'à nous-mêmes.» La philosophie du club? «Placer le collectif en avant, à tous les niveaux.» Une enveloppe budgétaire était à disposition pour la campagne des transferts. Combien y avait-il à l'intérieur? Mystère voulu par Mister Alston. «On a fait avec. C'est tout ce que je peux vous dire.»Parmi l'escouade de défenseurs, il n'y a pas d'élément(s) étranger(s). Une volonté? «Le choix des joueurs s'est opéré en fonction du système de jeu préconisé par l'entraîneur.» Des reproches partis du Café du commerce ou de la Place se sont-ils déjà fait entendre? «Pas que je sache.» Avec Heinz Ehlers, la marche de l'équipe sera-t-elle plutôt défensive? «En LNA, il n'y a pas de système universel», affirme Jan Alston, qui en connaît un bout sur la question.
Rester positif
«La priorité, c'est le collectif de travail. Les gars, chez nous, sont au courant. On sait que ça va être dur. Les trois mots forts sont discipline, rigueur, concentration. Nous avons un bon gardien qui nous apporte une grande force défensive. Avec quatre attaquants étrangers, le Suédois Daniel Bang a été engagé la semaine dernière, on a voulu mettre tous les atouts de notre côté pour avoir plus de qualités offensives.» Il y en a un 5e, l'Autrichien Andréas Nödl, mais il est encore convalescent et, comme le stipule son contrat, il est en test jusqu'au 15 septembre. Et de conclure: «On va au-devant d'une grande montagne à franchir. L'autre mot d'ordre qu'il faut assimiler: c'est de rester positif dans les moments difficiles. On se réjouit de se rendre à Fribourg, ce vendredi 13 septembre.» Un 13? Il ne porte pas que le malheur.